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c'est notre tour!
21 juin 2009

Parapente - 1. de USA à Panama

15 ans. Ca fait tout juste 15 ans que j'ai fait mon dernier “vol” à Saint-Hilaire. Vol entre guillemets car s'il y a bien eu un décollage, il n'y a pas eu l'atterrissage qui fait que l'ensemble représente ce qu'on appelle un vol...

Exactement 20 ans que j'ai fait mon premier vol...

2009_03_228

Et depuis? Beaucoup de rééducation, de boulot, des voyages, la famille... tout ça me maintient sans trop d'efforts loin des pensées aériennes. Même Livier qui s'y remet en prenant soin de ne pas trop me faire envie ne réentraine pas trop ma passion libériste. Je crois.

Et puis la vie loin des montagnes, et surtout la nouvelle vie familiale ne laissent pas tant de temps pour s'envoler. Il faut faire décoller ces bébés vers la vie, aussi. Surtout!

Si quand même, ce noël, de retour de Chine pour la semaine, quand une voile trainant par là (merci livier!) me pousse à un rapide petit vol à Signes. L'impression de n'avoir pas volé depuis un mois. Ca fait 12 ans.

Puis vient ce projet de grand voyage. Quelque part là-haut, la voix d'un petit ange ailé souffle doucement que c'est le moment. Que si les quelques hésitations qui restaient avaient été balayées par un fort vent de sud, elles n'avaient plu lieu d'être. C'est vrai que de la fougue des 20 ans, de longs cross en décollages scabreux, en passant par des Coupes Icare délirantes et des vols sous ailes de compétition “de l'époque”, les ans et les enfants ont érodé les crêtes. Voler sûr et serein doit être possible maintenant.

Alors l'évidence croît comme un cumulus au printemps: ce voyage ne peut pas se faire sans être aussi un nouvel envol.

Mais la décision ne se prend plus seul. Et Mariane qui tente la dissuasion en évoquant le manque de place dans le camion qui nous transportera en Amériques pendant un an et demi, est en fait plus préoccupée par l'idée que je revole. Tout court.

On est d'accord: le parapente n'est pas le but du voyage. Nous ne partons pas pour un voyage de vol libre: nous partons en voyage en famille, et le vol ne sera que quand les opportunités se présenteront. Et quand les conditions permettront un nouvel apprentissage.

La voile débutant de Cyril, celle du vol de Signes, équipée d'une nouvelle sellette légère et fort peu encombrante, semble être le bon compromis. Elle rentre parfaitement dans le coffre du camion, sa facilité, sa sécurité et son poids sont tout indiqués pour cette aventure dans l'aventure.

 

Alors évidement, sans rien forcer, la petite graine du vol a germé tranquillement dans la boite crânienne. Et le parapente dans le coffre, plus une colline, plus un champ en pente douce, plus une falaise ni une petite brise ne font démarrer :la machine à chercher le déco. Mais la discrétion est de mise; le voyage apporte tant d'autres choses que même si l'idée est là, elle ne prend pas le pas sur le reste.

 

Etats-Unis

La traversée des Etats-Unis n'apporte rien de toute façon. Les Appalaches ne montrent que tempêtes de pluie et de neige, même si la Virginie de l'Ouest présente son lot de possibilités. Le Texas est plat. Le Nouveau-Mexique est soit plat, soit venteux en ce mois de janvier, l'Arizona est cactée et venteuse, c'est la tempête en Californie. Ajouté aux notions de propriété privée et de responsabilité à l'américaine, il ne fait pas bon improviser un plouf ici ou là!

 

Mexique

J'attendais plus de la Baja-California. J'y croyais même. Et j'ai scruté. Les montagnes, les falaises ou collines surplombant l'Océan Pacifique ou la Mer de Cortez. Souvent les vents sont prometteurs. Mais l'aridité de cette langue de terre apporte son lot de cactus et de pierres coupantes interdisant tout décollage sans casse. Et ici aussi, les barbelés ou palissades jouent parfois les empêcheurs de voler en rond.

2009_02_617A Punta Asunsion, on ne résiste pas quand même sur une petite dune bien alimentée à faire quelques gonflages et sauts de puces Mariane et moi, face à l'océan. Une heure de jeu et une heure de vidage de sable dans les caissons, mais quel bonheur de retrouver quelques sensations dans un décor idyllique.

Je n'en peux plus à la Playa Tecolote (La Paz). Cette plage aux eaux turquoises est bordée à l'ouest par un cailloux d'une centaine de mètres de haut, sur lequel jouent les cormorans dans les courants ascendants de ce thermique d'est qui balaie la plage. Après une première journée d'observations, je grimpe. 20 minutes suffisent pour avaler la plage et la montée au sommet... là encore, sous les cormorans majestueux: les cactus! Mais à mi-pente, un petit col présente un semblant d'espace suffisant sans cactus, rien que des pierres bien affutées. Une, deux, trois: la voile est étalée, les suspentes à peu près dégagées des cailloux. Gonflage OK, c'est parti. Trop bas quand même, pas moyen de raccrocher pour un petit soaring: posé 30 secondes plus tard! Mais c'est quand même le premier « vol » du voyage, et mon premier avec ma voile! Tout ça en assurant la sécurité; Je suis ravi!

Le lendemain en partant, je vois qu'un autre décollage aurait sans doute été possible 30 mètres plus haut. Il aurait peut-être permis de tenir, surtout un peu plus tôt dans l'après-midi quand le vent est un peu plus fort. A vérifier, et ça peut être un très chouette site!

Sur le Mexique continental, j'espérais trouver des côtes autorisant des soarings face à la mer. Mais dès qu'on a traversé à Mazatlan, on a trouvé... la jungle! Damned!

Alors l'idée de décoller s'est doucement envolée. Il a fallu passer par hasard devant la vitrine du centre d'infos touristiques de Guadalajara pour voir une voile en l'air... sur une affiche. Adresse enregistrée, site web, coordonnées GPS du déco: c'est parti pour Tapalpa!

A une heure au sud de Guadalajara, en direction de l'océan, se trouve la montée vers Tapalpa. Depuis la large vallée où le vent crée des tempêtes de sable sur les lagunes asséchées (au point de faire arrêter les voitures qui les traversent), on se retrouve 800m plus haut à 2200m sur une belle route. Et dès qu'on arrive sur le plateau, deux décollages se font concurrence. Le mot est juste puisque je découvre vite alors que le vol libre en Amérique Latine ne l'est pas toujours: libre. Les propriétaires des terrains de décollage profitent du filon et n'hésite pas à faire payer cher chaque décollage. C'est de bonne guerre!

Juan-Carlos a vu les choses autrement. Ce chef cuisinier de formation a préféré ouvrir un petit resto sur son terrain qui domine directement la vallée. Ici, le décollage est gratuit pour tous. Juan-Carlos compte sur le restaurant, le camping, les autres activités de montagne et bien sûr les biplaces qu'il propose. www.aventuraslaceja.com

2009_03_261On campe chez lui pour une somme symbolique (50 pesos / 2.5€ la nuit pour toute la famille), et on se régale de ses petits plats dans un décor superbe (et une architecture parfaitement adaptée au site). Les enfants adorent le trampoline. Les nuits sont fraiches et agréables... le vent souffle de l'Ouest... et le décollage est Est. C'est vrai que mars est le mois du vent météo ici.

Après une première après-midi d'attente, en fait de ballades au village de Tapalpa et sur le plateau, le vent semble s'être calmé, même s'il souffle toujours.

Vers 9 heures, le thermique commence déjà à contrer le vent météo arrière. Et Bob, pilote local assidu, les ailes qui le démangent, décolle dès le premier cycle favorable. Trop tôt malheureusement pour tenir. J'attends une demi-heure, et hésite un peu; bonnes conditions pour un premier vol?

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Le thermique s'est stabilisé et les conditions paraissent douces. En vallée, Bob annonce que le vent est faible. J'y vais.

2009_03_249Je pars à gauche, laisse passer un tout petit thermique, en attrape un deuxième, m'accroche 3 minutes... 3 de plus et me voilà 600m au dessus du décollage! Plus de repères terrestres à cette altitude, pas de vario... c'est magnifique et grisant, mais où est-ce que ça descend ici? Après avoir bataillé 20 minutes, je me pose derrière le décollage. A la confluence du vent météo et du thermique, les conditions étaient surement exceptionnelles. Mais je ne suis qu'un débutant, et je ne connais pas le site. La prudence s'impose!

Le lendemain, le vent s'est calmé, et je descends dans la vallée de bonne heure, gratouillant tranquillement dans chaque bulle, au dessus des cactus, avec les vautours. 30 minutes plus tard, je me pose entre les cactus loin de l'atterrissage officiel et de la route de récup (une dizaine de km à pieds au soleil et de la route en allers-retours pour Mariane!). Il est loin de toute façon cet atterro, et comme Juan-Carlos me l'avait annoncé, il n'est que peu utilisé.

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Un site superbe apprécié par toute la famille, des possibilités de vol énormes pour les pilotes expérimentés, une équipe vraiment sympa, des bons petits plats, plein d'autres activités sportives et touristique possibles... Rien à ajouter!

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Cette première destination parapente volontaire est un succès pour tous. Les enfants sont tristes de partir. Heureusement qu'on va à l'océan, à 3 heures de route seulement!

Mais les premiers décollages mexicains font trembler Mariane. Elle a confiance, mais reste méfiante quant à ces objets volants.

La reprise est plus dure pour elle que pour moi. L'impression du vélo: quand on a appris une fois, on n'oublie rien. Et même dans les conditions un peu dures de ce premier vol mexicain, grâce à une voile facile surement aussi, je me sens à l'aise et suis serein face aux réactions de l'aile et à son contrôle. Mais je m'attache à rester un débutant.

Plus aucunes possibilités sur notre route au Mexique (mais de nombreux autres sites à l'intérieur des terres bien sûr). Un site aurait pu être sur notre chemin au nord de Oaxaca. Le relief est parfait aussi au sud où on reste un moment mais le vent est fort. Le Chiapas doit aussi avoir son lot de possibilités. La jungle et l'insécurité nous poussent à rester en famille tout le temps!

 

Belize

On traverse le Belize sans espoir de vol ni possibilité visible.

 

Guatemala

Au Guatemala, les décollages possibles ne manquent pas dans les hautes terres. La tentation est forte autour de Todos Santos, et au superbe Mirador surplombant Huehuetenango. Mais la saison des pluies est là, et mon expérience de l'aérologie tropicale de haute montagne (sommets à 3500m), surtout en « hiver » est limitée!

2009_05_112tOn attend d'être au Lago Atitlan, à Panajachel pour se préoccuper de voler. Et là; coup double: on rencontre presque par hasard l'école de parapente locale, et on apprend qu'on campe sur... leur pente école!

L'asociacion de vuelo libre de Solola (http://vuelolibresolola.blogspot.com) forme des pécheurs et autres volontaires locaux aux plaisirs du vol, selon une méthode « cubaine ». Le sport au Guatemala est fortement subventionné par l'état, dans un but de représentation sur un plan mondial. Le parapente vient de bénéficier des grâces du gouvernement, et cette école « à but non lucratif » est une aubaine pour les locaux, et les visiteurs comme moi. Pour les visiteurs car le staff de passionnés est très enthousiaste à l'idée d'emmener un étranger voler sur ses sites, et même de l'assister si nécessaire (navettes, rappels en pente école, présentation des décos, atterros...). Et tout ça... très sympathiquement et gratuitement!

Le souhait du directeur de l'école à terme est d'inviter les européens ou nord-américains à venir voler chez lui, de leur offrir l'hébergement et les services liés au vol, en échange par exemple de la vielle voile qu'ils gardent au fond de leur grenier. Car le problème principal ici est l'accessibilité à l'équipement. Alors amis volants: recyclez vos voiles!!! Il ne vous en coûtera bientôt qu'un billet d'avion et des vols magiques au dessus du lac Atitlan, face aux cônes parfaits des volcans qui l'entourent.

Rendez-vous à la maison... euh, sur la pente école à 10 heures le lendemain matin. Toute l'école est là, Xavier sèche sa voile (atterrissage dans l'eau la veille pour cause de vent fort!), et l'élève du jour se prépare. Le vent se lève, soufflant du lac comme tous les jours entre 15 et 25km/h. Les premiers gonflages commencent. Léo l'argentin venu voler, et installé depuis un an à Pana pour ça sort sa voile fraichement acquise, Christian débarque en racontant comment il réussi les acros qu'il a fait hier. Je monte avec Christian et un instructeur de la capitale venu pour le week-end au décollage. C'est Stefanie qui redescendra la voiture. Toujours motivée pour accompagner son acrobate également biplaceur (cbehrenz@hotmail.com), même enceinte de 8 mois!

On surplombe le lac. Pana est sur la droite (en partant de 50m au dessus de ce pic, on peut s'y poser, à l'embouchure du rio). La vue est somptueuse, bien que la nébulosité soit importante. Il faudra revenir en janvier!

Le décollage est bien alimenté par un dynamique régulier (thermique alimenté par le lac), et l'envol est facile, le gain immédiat. Mon instructeur personnel et Christian sont en l'air, on vole ensemble au dessus de la crête, dans un air stable, seulement perturbé par quelques petits thermiques hachés et imprévisibles, dont j'apprendrais plus tard qu'ils sont plus qu'inhabituels. Le site est propice à des vols très doux en général, même sous les cumulus très noirs qui me feraient renoncer vite fait dans les Alpes! De ces conditions atypiques, mon instructeur s'éloigne, et on part se poser à la plage de Pana, après un survol de propriétés inattendues au Guatemala: piscines, Hummers et hélicoptères dans le jardin.

On rencontre Christian et Stefanie le lendemain sous la pluie à Pana, et on se met d'accord pour un autre vol dès que les conditions le permettent.

2009_05_134tEt les conditions semblent parfaites le jour suivant au décollage de San Jorge, qui surplombe le lac, la pente-école-atterro-camping et Panajachel. Dans une courbe de la route Solola-Pana se trouve le terrain d'envol, juste sous le nouveau bar ouvert par Leo, Entre Nubes. Une très courte pente, prolongée par un tremplin type delta « au cas où » mais inutilisable car complêtement délabré. A première vue un peu technique, mais facile quand la brise vient de face à 15-20km/h, ce qui est le cas aujourd'hui. Je décolle avant Christian, très propre et dans une pente suffisamment raide pour gonfler face au lac. A peine la voile au dessus de la tête, je pars en ascenseur jusqu'au nuage 250m plus haut. Le GPS que j'avais emmené ne montre même pas de tracé pour cette portion du vol tellement l'ascension a été verticale. En évitant de passer dans le nuage, j'admire la vue magnifique, et la ligne de crête qui sépare San Jorge de la baie du camping. 2009_05_137Christian me rejoint une demi-heure plus tard, pour faire des aller-retours ensemble au dessus de l'arête, dans des conditions d'une douceur étonnante sous ces nuages noirs. Quand le dynamique s'épuise, on part se poser au camping. Terrain court, coincé entre lac et pente raide, atterrissage devant le camping-car, Mariane et les enfants qui me voient me poser pour la première fois, et quelle fois: à la « maison », 4 mètres devant eux! Génial!

J'ai rarement vu autant d'enthousiasme à voler en parapente que ne peut en avoir Christian, qui saute de joie même à la fin d'un vol comme il a dû en faire des centaines! C'est un régal à partager!

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C'a aussi été un régal de partager avec Leo ses premiers sauts de puce sur la pente école. On a passé l'après-midi à lui faire faire des gonflages face au lac, jusqu'à ce qu'il puisse se lancer dans la pente, et crier de joie en volant ses 50 premiers mètres.

J'ai enfin eu une confirmation: en 2009, en Amérique latine, tous les pilotes décollent face à la voile. Et Christian dit qu'il le fait même sans vent, en courant de biais s'il le faut. Je suis un peu dépassé: est-ce local? Ou plutôt une évolution de cette phase de vol depuis les 15 ans que je n'ai pas volé? A voir... En tout cas, je me sens toujours à l'aise dans le sens de la marche tant que les conditions le permettent, ce qui devrait être bien souvent pour moi!

 

Honduras

Derniers jours: on décide de passer cette nuit dans un petit village de montagne, Yuscaran, la capitale du département El Paraiso. Ca ne doit pas être loin du site repéré le matin même sur le net (copié-collé sur word et la clé USB sans prendre le temps de lire). Pas de chance, monsieur Microsoft s'est arrangé pour que les fichiers Word 2007 ne soient lisibles qu'avec Word 2007 (sans internet). Et on n'a pas Word 2007... Je n'y ai donc pas accès sur mon portable. Pas de cyber-café ouvert avant 30km plus loin, nouvelle connexion pour vérifier où est ce décollage: à Yuscaran tiens donc!!!

Pas vu de décollage même en ayant bien observé, mais le site avait l'air chouette pour voler. La saison des pluies ne permettait par contre surement pas les meilleures conditions.

Allez tant pis, on n'était pas là pour ça. On roule encore une heure, et on passe au Nicaragua.

 

Nicaragua

Christian devait me faire passer les coordonnées d'un copain volant près de Managua. Le message n'est pas arrivé à temps, j'ai donc consulté ma nouvelle bible de voyage: www.paraglidingearth.com.

Un décollage y est fait mention au-dessus de la Laguna de Apoyo. Coordonnées GPS entrées, on s'oriente comme on peut dans les nombreux villages qui jalonnent les petites routes sinueuses autour de la lagune. En tout cas ça monte, c'est bon signe! Arrivés sur une crête, on devine le lac quelques 300m plus bas. Nous roulons sur cette crête pour trouver le sésame à Diriomito: un panneau indiquant des biplaces: se renseigner au bar. Robert (le copain de Christian) n'est pas là aujourd'hui, mais le décollage tout proche est immanquable. Et la vue magique. De ce beau et propre terrain d'envol, bien alimenté par une brise très régulière, on domine ce lac de cratère au contour presque parfait. Et en face, derrière la crête, on distingue la belle ville coloniale de Granada et l'immense lac Nicaragua. Un petit repas au restaurant pour se préparer après avoir discuté avec un gamin jouant sur ce déco avec une aile aussi vieille que moi (une LdeK Trilair du début des années 90, molle et poreuse comme je ne savais pas qu'elles pouvaient le devenir!). Il habite en bordure de décollage, avec toute sa famille, dans ces « cabanes » de bric, de planches, de broc et de tôle ondulée.

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Le vent semble fort, le soleil cogne, l'anémomètre n'annonce que 20km/h. Parfait. Je déplie, je gonfle face à la voile pour voir, me retourne, et fini le premier pas 5 mètres au dessus du sol! Ca monte partout, tout seul, dans une brise laminaire presque parfaite. Seul bémol, je n'arrive pas à passer assez près devant le déco pour saluer les enfants tellement ça monte!

2009_05_692Ce vol d'une heure et demie alternera les survols de plages, retours au relief, soarings le long des crêtes, avec aux « antennes » un gain de 400m (sans rien faire!), le tout accompagné des petits vautours à tête noire, très proches et très curieux. 2009_05_695Et quelle vue. En plus de la lagune et au delà, j'aperçois derrière le volcan Masaya et ses fumerolles où on se promenait hier, le lac Managua et les cônes de volcan qui le bordent. Par temps clair, je suis sûr qu'on peut voir le Pacifique!

Atterrissage dans un champ (devrais-je dire Le champ) près du village, 250m plus bas. Un peu technique, légèrement sous le vent d'une petite butte et des grands arbres de cette forêt tropicale sèche. Et chaude!!!

L'eau claire et douce du lac sombre est à 32°C, à peine rafraichissant, mais quelle journée!!!

C'est pour des expériences comme celles-ci que le retour au vol libre était inévitable, c'est pour des moments pareils qu'il était impossible de ne pas revoler!

 

Costa-Rica

Pas facile de trouver un petit coin pour décoller au Costa-Rica à la saison des pluies. Les sites ne manquent pourtant pas. On a fait quelques tentatives qui se sont finies dans les nuages avant d'arriver au déco (par exemple Cerro Escaleras à Dominical, site surement superbe 800m au dessus du Pacifique), ou au dessus des nuages (par exemple à 3200m au volcan Irazu). Ca vaudra le coup de revenir!

 

Panama

Ici aussi la saison des pluies fait rage. Tant qu'on n'a même pas vu le sommet du volcan Baru... Pas de sites connus (de moi!) en plus font qu'on ne cherche même pas.

 

On se rattrapera bientôt en Amérique du Sud, à commencer par la Colombie dont les décollages semblent être nombreux... Medellin est aussi une capital du vol libre!

 

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Commentaires
N
Super toutes ces informations sur ces belles destinations. Ca fait rêver ... <br /> <br /> Quand je souhaiterai partir en Amérique Latine notemment (objet de mes convoitises) je retournerai sur ce site que je mets de côté pour l'instant ^^
F
Pleins d'infos qui me serviront pour mon prochain voyage: la côté ouest des Etats-Unis avec un petit détour par le mexique Vivement !
F
Pleins d'infos qui me serviront pour mon prochain voyage: la côté ouest des Etats-Unis avec un petit détour par le mexique :) Vivement !
K
Salut a toi et ta famille<br /> En cherchant des info sur le parapente en Amerique du Sud , je suis tomber sur votre site, énorme, quelle chance et quel courage de tous vendre pour vivre ces rèves.......un jour peut etre......dans quel pays D amérique du sud pense tu qu en juillet aout je puisse aller pour voler,mon niveau est une centaine de vol dans les Pyrénnée.?????? <le perou? Merci
V
Non, Petit LU, t'étais pas tout seul sur le parking avec tes rollers, j'y étais aussi...
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