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c'est notre tour!
23 mai 2009

4 mois de voyage: comment ça va?

Un nouveau petit bilan de santé après maintenant 4 mois de voyage!

2009_05_302

C'est génial, tout va bien!!!

Ca pourrait se résumer à ça. On pourrait s'arrêter là. Mais ça ne justifierait pas vraiment une rubrique!

Par quoi commencer donc? Quels sont les sentiments qui dominent en ce moment?

On vient juste de partir. On a vu et fait tant de choses. Il en reste encore tant à venir. Qu'est-ce qu'on fait en rentrant?...

Plein de sensations qui parfois se contrarient. Et des questions en suspens, qui nous reviennent régulièrement. Principalement celle du retour. Heureusement ça n'est pas au point de perturber notre vie actuelle.

Est-on en vacances? Sommes-nous des touristes?... Oui bien sûr, mais ce voyage au long court change véritablement la perspective. Des contraintes de la vie quotidienne qu'on peut oublier lors d'un court séjour restent valables pour nous. On ne peut pas non plus profiter à 100% des possibilités de chaque région visitée pour des raisons entre autres de respect de budget à long terme. On peut aussi par contre repousser une activité en se disant qu'on pourra faire mieux plus loin.

Au jour le jour, on a fini par prendre notre petit rythme.

On cherche toujours le spot où on va s'installer une semaine ou deux. Record actuel à 4 nuits au bord du lac Atitlan. Ca aurait été plus long sans la pluie!

Au Guatemala, par sécurité (pour éviter d'être sur la route de nuit), on a roulé les matins et rarement plus tard que le début d'après-midi, ce qui nous fait profiter des journée autrement.

On campe par contre aussi depuis le Chiapas principalement dans des endroits sécurisés (campings, « parkings » d'hotel, de piscine ou eaux thermales, de sites touristiques...) . Quelques « sauvages » en ville ou dans la brousse, mais l'insécurité annoncée des zones traversées nous pousse à la prudence. C'est parfois un peu lourd, surtout quand on voit des coins chouettes le long des routes. Cette même insécurité nous retient loin des capitales et autres grandes agglomérations, ce qui nous gène moins. Même si ça nous arrive, on ne s'habitue pas vraiment à passer nos nuits dans les rues ou sur les places des plus petites villes, pour cause de manque d'intimité (et d'étroitesse intérieure quand on ferme tout!). C'est plus sympa et plus facile de vivre aussi devant le camping-car, quand les enfants peuvent jouer, entrer, sortir, sortir leurs jouets...

On résiste, vaillamment des fois, à la demande de dessin animé du soir. Avec succès, mais on craque aussi de temps en temps pour des raisons de facilité (la paix pour préparer à manger!). Et puis nous aussi, Sponge-Bob nous fait bien marrer (en plus il fait chauffer de la guimauve “comme les astronôôôôtes! - et comme nous sur le volcan Pacaya). Il contribue à nous fabriquer des private-jokes familiales qui renforcent notre complicité même si ce n'est pas drôle à lire (“ça pourrait être pire, tu pourrais être chauve avec un gros nez qui pend”, dit Patrick à Carlo qui l'est justement)!

Timo demande souvent à faire l'école quand on « oublie » pour cause de route ou autre. Il en a souvent aussi marre au bout de 10 minutes. Surtout avec le cahier d'écriture. Il se débrouille beaucoup mieux sur les petits exercices préparatoires à la lecture et aux maths. L'alphabet n'a plus de secrets pour lui. Et il progresse bien pour compter.

Zoé aime bien le perturber pendant les séances d'école (1 heure à 1h30 à la fois). Elle veut aussi travailler à la même table et le fait bouger en faisant des dessins, essaye de le distraire, et réussi souvent!

Tous les deux sont très à l'aise dans l'eau. Ils adorent, et bien qu'on ait fui les plages depuis maintenant un mois pour cause de chaleur, sont prêts à nous convaincre d'y retourner. En attendant, ils sautent et jouent dans les piscines et eaux thermales qu'on rencontre sur la route. Timo nage bien et n'hésite pas à se lancer dans des traversées de 30 mètres au moins.

Ils se font de temps en temps des copains pour une après-midi, mais restent timides. Ils jouent par contre énormément tous les deux et sont vraiment très complices. Principalement aux playmobils et aux bébés. Des jeux de rôles où les personnages de Timo tuent et meurent, se transforment en robots, ceux de Zoé ont des bébés ou appellent leur maman! C'est en ce moment très fréquent: en roulant, à chaque arrêt, au resto...

Il nous semble qu'ils demandent moins à rentrer, voir leurs copains, leurs cousins, leurs grands-parents. Même s'ils en parlent, ça leur paraît moins difficile.

En bref, ils sont extras! Et contribuent grandement au fait que le voyage se passe si bien (heureusement qu'ils se chamaillent aussi de temps en temps et nous font nous fâcher parfois pour équilibrer!).

La vie familiale, à 4, et sans coupures comme des journées de travail ou même des déplacements de plusieurs jours, se déroule toujours bien! On a beau se réveiller à 6h30, c'est naturel, et il y a toujours le temps pour un câlin avec les enfants avant de se lever! On fait tout tous ensemble, et quand il y a des exceptions (parapente, promenades solitaires, ou simple besoin d'un moment de calme par exemple), c'est naturellement qu'on se passe ou qu'on prend le relais des enfants.

Depuis les hautes terres du Guatemala, on a fui les températures tropicales. Les pluies quasi-quotidiennes sont par contre arrivées. Mais on dort beaucoup mieux, on (je!) ne souffre plus de la chaleur pour le moment! Le camping-car n'a pas grandi à l'intérieur par contre et le moment du coucher des enfants est toujours un peu acrobatique dans le coin du fond! On s'habitue quand même à l'étroitesse et Mariane reconnaît que c'est devenu plus facile.

Techniquement, Bill va bien. Toutes les plaquettes de freins et les pneus sont changés (un de plus sur le toit au passage), les amortos arrières depuis la Baja-California fonctionnent parfaitement. Même le frigo ne nous vide plus les batteries depuis qu'on est en montagne! Et les quelques essais « obligatoires » en 4x4 nous ont impressionnés (en évitant boue et sable mou!!!). On ne regrette pas d'avoir un 4x4 sur les chemins qu'on fréquente. Il est fréquent que les grandes Routes Internationales aient des longs passages en travaux ou en construction dans des états plus que limites pour des véhicules traditionnels!

On regrette de ne pas avoir d'auvent, principalement pour pouvoir garder la porte ouverte en cas de pluie. Et de manquer de moustiquaires pour permettre de mieux ventiler (les quelques bricolages n'ont pas eu autant de succès qu'on aurait souhaité). On regrette aussi de ne pas avoir de filtre à gasoil à récupération d'eau: la qualité du gasoil le nécessite, tellement que les Sprinters au Mexique et en Amérique Centrale sont tous équipés de ces filtres spécifiques, qui empêchent la détérioration de la pompe à injection.

Techniquement toujours, là où on a vraiment foiré, c'est sur les appareils photos. Le Reflex est hors d'usage après chute plus bricolage « à la Nico », le compact a aussi perdu son moniteur. Il est le seul à prendre des photos depuis Todos Santos – Guatemala, et donc sans réglages possibles, sans contrôles, sans zoom, sans grand-angle, et avec des ratés qui nous ont détruits les plus belles photos de La Campa au Honduras... On attend le Panama hors-taxe pour éventuellement se ré-équiper.

Donc, tout va bien!

On est déjà très impatients d'être en Amérique du Sud, et on a encore tant de pays à traverser avec plaisir avant!

note: et quand il fait trop chaud, on se paye un hotel climatisé (3eme fois quand même depuis le début), ce qui nous permet enfin de mettre notre blog à jour avec le wifi!!!

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