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c'est notre tour!

14 août 2011

Bill est vendu

Et on a tous bien pleuré hier en le voyant partir...toujours pas convaincu d'avoir eu raison de le vendre...

 

bill4sale

2010 03 765 sPrêt pour voyage au long cours, en famille, grande autonomie, fiabilité, pièces sur toute la planète, discret et passe partout!

135 000km
156cv, Carte Grise 4 places, 
type L2H2 (longueur 5,65, hauteur 2,70m).
Blocages tous différentiels.
Vitres électriques, Climatisation cabine, Sièges chauffants...
Pare-Buffle, Carter de protection moteur, attelage. Réservoir Gasoil 100l.
Entretien régulier chez agents Mercedes.

Aménagement camping-car 4 personnes sur la base 'Mont-Blanc' par Isère-Evasion (réalisé Janvier 2009)

• 4 places assises face route (sièges avant pivotants).
• 4 couchettes dont 2 lits superposés permanents (un relevable) et un lit double de pavillon (sommier à lattes).
• Eau propre: 100 + 80l. Eau sale 70l.
• Combi chauffage/chauffe-eau (10l.) à gazole Truma Combi D avec kit Altitude.
• Frigo Vitrifrigo 70l. à compression.
• Evier + 2 brûleurs gaz SMEV.
• Douche – WC – Lavabo séparés.
• Installation électrique 12V comprenant 2 batteries à décharge profonde 100A/h et 2 panneaux solaires de 85W, chargeur de batterie et convertisseur 12-220V (400W).

VENDU...


Interieur

exterieur2GOPR0156

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24 janvier 2011

Bilan de retour... Happy 2011!

 

Heureux 2011!!!


Voilà; des voeux qui sont l'occasion de faire un petit point de la situation depuis notre retour. Tardif peut-être, mais on n'a pas encore tout à fait atterri alors...


voeux_2011_sTout commence par un changement de programme. De Tréminis et ses débouchés bouchés pour Mariane, ses écoles lointaines pour Zoé, on décide la veille de la rentrée des classes de s'installer à la mer: direction Saint-Cyr sur Mer, dans le Var, où la maison de la grand-mère de Nico peut nous accueillir en attendant de trouver du boulot. Pas mal comme endroit pour préparer la suite.

Les enfants démarrent l'école comme s'ils n'avaient jamais arrêté, profitent de la plage après la classe. Mariane trouve un ou deux remplacements, puis partage un cabinet de kinés à la Ciotat. Nico donne un coup de main à un copain suédois pour démarrer un business, puis signe pour un boulot en Home Office pour lequel il représente une petite boite (suédoise encore) pour l'Europe du Sud et l'Asie à partir de janvier 2011. Tout ça nous aura bien occupé jusqu'à la fin de l'année 2010, sans voir le temps passer, sans avoir trop de temps pour atterrir.

Résultat des courses, 4 bons mois avant de pouvoir avoir une petite idée de ce qu'on allait devenir. Maintenant ça y'est, il ne nous reste plus qu'à acheter une maison (dans les Alpes surement), rapatrier nos affaires personnelles restées en Suède depuis notre départ début 2009, et nous installer chez nous, enfin! Plus qu'à... vite dit!

La page se tourne donc tout doucement. Même si on se sent toujours très décalés par rapport au rythme métro-boulot-dodo-conso, même si nos esprits fourmillent de questions sur le meilleur endroit, le type de maison qu'on veut... la vie qu'on veut... et nos trop bons souvenirs qui remontent régulièrement entretenus par les copains heureux toujours en vadrouille...

On ne peut qu'être comblés de l'expérience que nous avons vécue, et encourager tous ceux qui hésitent encore à se lancer.

On vous souhaite à tous une excellente année 2011, pleine de beaux projets et d'heureux rebondissements!

nou4

 

7 août 2010

Parapente - 6. Bolivie (encore) et Brésil

Yungas, Bolivia, Mai 2010

271_71_2010_04_420En descendant de La Paz, après l'ascension du Huayna Potosi au cours de laquelle j'avais sagement oublié d'apporter la voile, on se retrouve dans une région connue sous le nom de Yungas, mi-montagne, mi-jungle. C'est entre autres un des greniers à coca de la Bolivie, c'est aussi grâce à ses pentes fortes, quelques opportunités de vol de plus. Après Coroico, un deuxième jour passé dans le hameau de Concepcion me convainc de sortir la voile. L'inconvénient majeur, si les décollages ne manquent pas, c'est que les atterrissages, eux, sont inexistants. 273_73_2010_04_428272_72_2010_04_427Peut-être le vent me portera-t-il assez pour ne pas descendre. C'est tout juste pour quelques centaines de mètres en soaring, poursuivi par des enfants hilares, pied-nus dans les hautes herbes qui tapissent ce dôme au dessus des abruptes champs de coca. Puisque la voile est sortie, c'est l'occasion pour Bertrand de s'y coller pour un peu de pente école: premiers décollages, il a l'air d'aimer, et moi j'adore pouvoir partager ces instants!

Plus tard, pour une raison que je ne connais toujours pas, bien qu'on passe à Irupana, je n'y volerais pas...


Torres, Brasil, Juin 2010


Le temps cet hiver est plus que moyen. Pour cette raison, on ne fait pas le détour jusqu'à Jaragua Do Sul, où pas loin de chez Sol se trouve un beau site de voo livre. J'espère que le temps sera meilleur à Florianopolis, pour quelques vols face à la mer... perdu! 275_75_2010_06_569274_74_2010_06_565Par hasard, on s'arrête à Torres, ville touristique et moche du sud, mais dominée par des falaises et des jolis dômes d'une cinquantaine de mètres. Puisque la pluie s'est arrêtée enfin ce matin, puisque le vent n'est pas complètement arrière, et surtout puisque sous le phare, quelqu'un déplie une voile, puis plouf, et recommence, ni une ni deux, c'est parti. Le pilote sympa m'aide au déco, le vent autour de 30km/h est très laminaire. 15 minutes de vol face à la mer, accélérateur au pied... je n'en avais pas espéré autant!!!


Sapiramanga, Brasil, Juin 2010

276_76_2010_06_578Juste au nord de Porto Alegre, l'autre capitale du vol libre (les panneaux l'annonce 20km avant sur l'autoroute), Sapiramanga présente 2 décollages pour toutes les conditions... Cet après-midi, le thermique remonte le long de la face Sud-Ouest de la forêt... Deux voiles sont déjà en l'air, et un delta... ça faisait bien longtemps que je n'en avais pas vu! J'ai passé plus d'une heure à contempler la plaine (et Porto Alegre au loin), 277_77_2010_06_586la forêt tropicale sous mes pieds, et les deltas qui tournent autour... et j'ai eu bien froid aussi!

Un petit vol bien tranquille pour finir cette petite tournée latino-américaine inoubliable! On devrait toujours avoir une voile dans le coffre de la voiture!

 

 


 

 

 

00_map_NYC_Ushuaia_BA_parapente

7 août 2010

un peu de Buenos Aires et de Transatlantique

29 juin 2010

01_les_canaux___TigreL'arrivée à Buenos Aires marque le début de la fin. Plus vraiment envie de profiter de la ville, surtout quand on se penche sur la longue liste de choses qu'on a à y faire, et qu'on ne fera sans doute pas. Pour commencer, notre bateau de retour, prévu à l'origine le 30 juin, est retardé au 4 juillet, puis finalement au 7. Alors après 3 jours à dormir dans la rue (dans un quartier chic et calme c'est vrai), à courir les magasins, à réparer l'ordi de Mariane tombé en panne, à bricoler un peu Bill (lui changer ce pare-brise fendu, lui chercher des amortos de nouveau...), à se faire piquer clés et cartes de crédits dans le métro (grâce à l'aide d'un “gentil” français qui détourne l'attention de Nico en discutant), donc à fracturer Bill nous même pour entrer, puis à faire remplacer le carreau cassé, la clé volée... donc après tout ça et quelques rapides visites dans le froid et sous un ciel couvert, on décide de filer au vert, à Tigre, 30km dans le delta du même nom. 02_une_ville_de_conteneursLà, on trouve un camping occupé par une famille de français, les « pari-paname »copains providentiels pour les enfants et les grands, et on parcoure les canaux sur les « taxis-lanchas » pour récupérer un peu.

Vient le moment du départ, on retourne à notre « camping » citadin de Puerto Madero, on tombe sur les « vadrouille-en-combi » avec qui on passe la soirée, et on embarque le lendemain matin sur le Repubblica Argentina, cargo transporteur d'autos, en route vers l'Europe!


03_en_attente___Buenos_Aires8 juillet 2010


Après 24 heures passées dans le bateau sur le port (pendant déchargement puis chargement), 04_le_Repubblica_Argentinaon quitte enfin Buenos Aires, par un magnifique jour ensoleillé, sur le Rio de La Plata. Cette fois, nos journées sur les routes d'Amérique du Sud sont derrière nous. Vagues à l'âme...

A bord, le rythme s'installe vite. Les repas pantagruéliques à 8h, midi, 18h, balades sur le pont, lectures et vidéos, un peu de boulot sur l'ordi, blog à finir et CVs à préparer!

05_bye_bye_ArgentinaMais la préoccupation principale reste à savoir comment éliminer les énormes quantités de nourriture qu'on nous sert; et qu'on ne refuse pas! Pavillon italien, Capitaine italien et donc cuistot italien, ça veut dire typiquement Pasta (deux fois plus que ce qui nous fait un repas complet normal!), puis Poisson, puis Viande et accompagnement, et un fruit pour faire glisser. Le tout bien gras, on va doubler de volume pendant cette traversée!!! Alors on fait... du sport! 06_Leaving_Buenos_AiresSurtout sous la forme de vélo d'appartement, malheureusement dans une salle borgne et glauque, mais faut se dépenser un peu sous peine de couler!


07_Zo__lit_sur_le_pont08_le_pont_qui_d_teint








Première escale à Paranagua, au Brésil. 09_courte_halte___ParanaguaDéchargement de quantités de VW et d'Audi venant d'Allemagne, chargement de Fiat et de Peugeot vers Rio et l'Europe. On descend déambuler devant les maisons coloniales décrépies de centre-ville qui borde le rio.

Escale suivante, Santos, toujours au Brésil (le port de Sao Paulo). Là on nous déconseille de descendre: le centre est loin, et la sécurité moyenne aux alentours du port. On assiste donc aux manœuvres des grues et des convois de véhicules. 10_dockers11_vue_du_pont___SantosOn quitte ce port gigantesque sous la pluie tropicale.

Rio est le prochain arrêt, on a hâte d'y arriver pour pouvoir enfin visiter cette ville mythique, le Corcovado, Copacabana, le Pao de Azucar, Ipanema... Dommage, on arrive en pleine nuit, et la fin des manœuvres est prévue pour 11h... pas le temps de se rendre en ville... comme de toute façon il pleut, 12_les_derniers_oiseaux_du_largeon ne manque pas grand chose, sauf la vue parait-il grandiose depuis le milieu de la fameuse baie. On tient là une raison de plus pour revenir en Amérique du Sud!

Et nous voilà partis face au vent, vers... Dakar! 7 jours de traversée prévue, qui commencent par du vent fort et une mer formée! Maintenant on en est sûrs, ces bateaux ne sont pas aussi stables qu'on le pensait! 13_les_premi_res_baleines_au_largeCa bouge dans tous les sens, ça tangue et ça roule, ça gite sous l'effet du vent qui pousse l'immense coque de 200m de long et de 50m de haut. On réduit nos passages à la salle-de-gym-qui-rend-malade et on profite du spectacle de centaines de baleines tout autour de nous pour ce premier jour de pleine mer... qui aurait cru qu'il pouvait y en avoir autant?!

14_jeux_de_pont__au_milieu_de_l_AtlantiqueIl faudra 3 jours pour retrouver un calme relatif à bord, pour arrêter de se faire projeter contre les murs juste pour un petit vent de 40 nœuds et des creux de 3-4 mètres... on n'espère pas rencontrer une tempête!

18 juillet 2010

15_soir_e_sur_l__quateurLe calme est revenu, et pour célébrer le passage de l'équateur, le capitaine fait organiser une petite fête à laquelle les 9 passagers, les officiers (italiens et philippins) et l'équipage (philippins) participent: barbecue géant pour 36 personnes (viande succulente, Hugo l'Argentin se peaufine ses morceaux!) et karaoké tandis qu'on passe dans l'hémisphère nord sans s'en rendre compte.

16_Hugo__Argentin___l_asadoLes jours passent, le temps est beau et il fait bien chaud sur le pont, le Ro-Ro (Roll in - Roll out) file 20 nœuds (800km par jour environ) avec ces 3000 véhicules embarqués, en consommant à peine 65 tonnes de carburant par jour!


Après 7 jours de mer, on arrive à Dakar. Impression étonnante que de penser qu'on est « déjà » sur un autre continent... la terre est donc si petite? 17_dockers___DakarNon bien sûr, mais changer de continent sans monter dans un avion paraît presque insensé... et l'échelle de temps qui est la nôtre depuis le début de ce voyage change également la donne: que sont  7 petits jours à patienter confortablement?

Accostage tardif, il ne nous reste qu'une demi-journée pour flâner dans la ville, qui a le grand avantage d'être accessible à pied depuis le port. Sans oublier le passage des policiers et douaniers venus contrôler le bateau, arrivés avec un grand sac vide, repartis avec un sac bien lourd et bien plein (ceux qui avaient oublié leur sac, calent carrément sous leurs bras les caisses de canettes « offertes »)... 18_dans_les_rues_de_Dakar19_rien___envier_aux_bus_latino_am_ricainsLes allemands Joaquim et Utte nous accompagnent, Herman, le mari de cette dernière préfère rester dans le bateau à surveiller son camping-car, vu les allers et venues tout autour du bateau de gens qui ne sont pas forcément « invités ». Hugo Argentino, un peu tendu à l'idée de marcher dans cette ville africaine, décline au dernier moment. Le dernier passager de la liste, Emiliano, Suiso-Argentin, n'est pas vraiment intéressé et reste aussi à bord.

20_vendeuse_s_n_galaise18_dockers___DakarCouleurs, odeurs, sons, cohue, désorganisation apparente... l'Afrique telle qu'on l'imagine: quel charme! On fait un tour dans le marché, on continue vers la Place de l'Indépendance... le marché est quasiment partout, et tout le monde a quelque chose à vendre. Comme dans certains quartiers d'Amérique Latine, on peut acheter vraiment tout dans la rue! Sur l'asphalte, les bus colorés , déglingués et remplis à craquer ajoutent encore au spectacle qu'offre à eux seuls les habitants de Dakar, dans leurs tenues chamarrées.

19_p_cheur_dans_la_baie_de_DakarPendant que Nico et les enfants jouent et papotent (avec les vendeurs ambulants surtout!) sur la place, Mariane et Utte, continue vers le Palais Présidentiel, et profitent de la vue sur la mer...


20_l_ile_de_Gor_eLe lendemain matin, nous quittons ce port un peu magique, contournons la magnifique ile de Gorée, au si lourd passé (point de départ des esclaves vers l'Amérique en son temps), et filons plein nord...

...



Et aussi: 4 ans au milieu de l'Atlantique pour Zoé!!

21_Zo__pr_te_pour_f_ter_ses_4_ans22_l__quipage_chante_happy_birthday_Zo_23_Zo___docteur_indien

7 août 2010

Uruguay Rapido

23 juin 2010

Dernère ligne droite... Hey! C'est l'hiver ici!

01_sur_la_plage_de_Punta_del_DiabloA dire vrai, l'Uruguay n'est sur notre plan de route presqu'uniquement parce qu'il nous éloigne de la Ruta 14 argentine, qui traverse la province d'Entre-Rios, connue de tous les voyageurs comme un nid de policiers corrompus. Non surtout, comme on descend par la côte brésilienne, ça nous permet de découvrir rapidement, ce petit pays qu'on dit bien tranquille.

Nos sentiments sont partagés. En effet, il ne nous reste plus qu'une semaine pour atteindre Buenos Aires, notre point final, de l'autre côté du Rio de la Plata. Alors la tête n'est plus vraiment au voyage. Punta del Diablo, village de pêcheur et de touristes qui l'ont déserté pour l'hiver nous permet de jouer sur la plage, en polaire et baskets maintenant. On sait qu'il faut en profiter, notre descente vers le sud nous apporte journées courtes, froid et pluie. Les palmeraies sont belles mais un peu de soleil et de chaleur les rendraient plus agréables. La pluie nous accompagne le long de la côte. Nous ne retrouvons le soleil qu'à Colonia. 03_Asado___MontevideoOn s'est quand même arrêtés un sinistre dimanche manger un asado (barbecue) succulent à Montevideo.

Les rues pavées et ensoleillées de Colonia, bordées de maisons historiques, nous remontent un peu le moral avant de traverser le large Rio de la Plata vers Buenos Aires... Vite fait bien fait!

Le voyage est déjà fini...

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30 juin 2010

Surprise euh... artisanale!

cliquer sur l'image...
un_ptit_tour

Ecrit a la Laguna Pozuelos, en entrant en Argentine. Réarrangé sur le Carretera Australe, Chili...

25 juin 2010

Iguazu argentino

Ben, là, c'est mieux de juste voir les photos!

et encore plus de photos

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25 juin 2010

un tout petit tour au Paraguay

12 juin 2010

Si si, le Paraguay, c'est bien le tout petit pays (par rapport aux géants qui l'entourent) coincé entre Argentine, Brésil et Bolivie. Celui presque au milieu de l'Amérique du Sud. Sans côtes maritimes ni montagnes donc. Bon allez, on va pas faire tout un cours de géographie puis d'histoire pour parler de ce pays qu'on ne connait pas plus que pour y avoir passé une demi-journée!

Objectif numéro 1: acheter une nouvelle batterie pour Bill après 2 pannes matinales récentes (merci Seb pour le dépannage dans le Pantanal, l'autre panne était facilement gérable: devant chez Mercedes!). Pourquoi au Paraguay? Parce que le Brésil est très cher, et le Paraguay très bon marché! Et quand on se trouve à Foz do Iguaçu, Brasil, on n'est qu'à un pont de Ciudad del Este, Paraguay. Alors on y perd quelques heures et on en profite pour passer à notre...

zo__et_timo_devant_le_barrage_d_ItaipuObjectif numéro 2: visiter le barrage d'Itaipu, plus grand barrage du monde (après celui des 3 Gorges maintenant en Chine). Itaipu reste le plus puissant en terme de capacité de production d'énergie. Pas de bla-blas mais quelques chiffres: 20 turbines, chacune d'elle produit l'énergie d'une centrale nucléaire (merci papo), et peut alimenter une ville moderne d'un million d'habitants. 2 seulement suffisent à fournir l'électricité au Paraguay en entier. Les autres en fonctionnement actuellement approvisionnent 25% du Brésil, puisque le barage est “bi-national”. A part ça, 8km de long, autant d'acier que pour construire 380 Tours Eiffel, autant de terre et de roche que 2 fois le Pain de Sucre de Rio, 40000 ouvriers à un rythme de travail qui permettrait de construire un immeuble de 20 étages par minute, chaque turbine pèse 300 tonnes, chaque rotor de générateur 1760... et j'en passe.

Voilà, pas très glamour pour nous le Paraguay! Il y a aussi une forte culture des indiens Guaranis, des jungles et des ruines, de la contrebande et de la corruption, des passionnés de foot (des maillots rouges et blancs partout à notre passage pendant

la Copa

del Mundo!) et surement plein de choses qu'il faudra qu'on revienne voir une autre fois!

Itaipu__ou_8km_de_barrage


25 juin 2010

Brajiiiiol!

27 mai 2010

des photos pour en (sa)voir plus...

025_au_bord_du_Rio__Fazenda_Santa_ClaraAu Brésil, il y a des routes toutes lisses qui paraissent infinies même quand on n'en parcourt que le Sud. Au Brésil, il y a des enfants qui jouent au foot, des adultes qui dansent. Et il y a des adultes qui jouent au foot, et des enfants qui dansent. Il y a des crocodiles qu'on voit partout des ponts qui prolongent les longues pistes qui dominent les marécages. Où il y a aussi des oiseaux multicolores, tout petits colibris et martin-pêcheurs jusqu'au géant tuiuiu, en passant par les toucans et les aras rouges ou bleus. Il y a encore des loutres géantes, des capibaras, des piranhas et leurs malins pêcheurs. Il y a des rivières transparentes et fraiches en hiver où nagent des daurades énormes. Il y a des retrouvailles heureuses avec les copains voyageurs, des jeux et des rigolades, des jeux et des apéros. 035_rend_moi_mon_jouet_Il y a des chauffeurs qui saluent d'un pouce levé avec un grand sourire. Il y a de grandes frustrations de ne pas pouvoir plus échanger faute de parler le Portugais. Il y a des indiens guides qui nous promènent pécher le piranha quand il n'y a pas de piranhas. Il y a des gardiens d'aéroport, premier bivouac, tellement sympas qu'on se mord les doigts de ne pas pouvoir leur parler. Il y a des churrascos (barbecue) aussi bons que les asados argentins, et c'est pas peu dire. Des routiers tellement sympa qu'on est trop content quand ils parlent espagnol. Il y a des moments où on prend peur en calculant les jours de voyage qu'il nous reste. Des fadenzas (fermes et propriétés privées) partout qui font payer cher l'accès au plus beaux sites naturels. Des trous dans le compte bancaire vu le coût de la vie de touriste au Brésil. 058_Chutes_d_Igua_u__dans_la_Garganta_del_DiabloIl y a des chutes d'eau vraiment impressionnantes dans un environnement de végétation tropicale luxuriante. Il y a des routes asphaltées. Il y a des bidonvilles de tôle ondulée et de plastiques au milieu de nulle-part le long des routes asphaltées. Il y a aussi des villages proprets aux allures allemandes, tant par l'architecture des maisons, qu'aux paysages agricoles qui les entourent et qu'aux têtes blondes qui les parcourent. Il y a des fois où on passe trois fois frontières entre trois pays, le même jour. Il y a des barrages les plus puissants (en terme de production d'énergie) du monde, qui se partagent entre 2 pays voisins. Il y a des coatis qui se laissent caresser dans les parcs nationaux à l'américaine qui nous semblent remplis de touristes à l'américaine, même si les immenses parkings vides nous laissent à penser que ça pourrait être bien pire! Il y a des parcs nationaux qu'on visite d'un côté de la rivière, puis de l'autre côté de la frontière.

068_Ilha_Santa_Catarina__Praya_Mo_ambiqueAu Brésil, au mois de juin 2010, il y a des jours où le paysage devient jaune et vert, les gens deviennent jaune et vert, les trompettes sonnent, puis les rues se vident soudainement... et la vie reprend son cours après le match! Il y a aussi des plages immenses, aux vagues plus puissantes qu'elles ne paraissent, des tubes parfaits, et des filles en string même à quelques jours de l'hiver. Il y a même des bivouacs de rêve, sur des plages désertes, jusqu'à ce que

la Police Militaire

nous déloge à 11 heures du soir, de notre deuxième nuit, parce que ça peut être dangereux. En descendant vers le sud, quand la pluie redouble, que le vent souffle et que le froid s'en mêle, il y a quand même quelques tout petits créneaux pour un vol en parapente ou deux. Mais il y a cette sensation d'hiver, ces gelées matinales, ces villages aux arbres sans feuilles traversés rapidement par des vélos dont les conducteurs portent des longs manteaux. 070_Barra_de_Lagoa__p_cheurs_et_dominosEt malgré tout, tout au sud, il y a encore la surprise de voir des capybaras et même des caïmans entre la route et les immenses prairies où paissent des milliers de bovidés.

Il y a bien plus encore, on n'en doute pas. En 3 semaines, il y a juste assez de temps pour traverser rapidement une petite partie de cet immense pays, et certainement pas de faire une liste exhaustive de tout ce dont il regorge! Il faudra qu'on revienne!079_le_br_sil__Pantanal__vu_par_Timo076_vol_de_plage___Torres

31 mai 2010

... et de Sucre au Pantanal!

à partir de ce lien sont les photos de ce post...

7 mai 2010

222_la_Cour_Supr_me__SucreSucre. Capitale où siège la Cour Suprême bolivienne, cette ville coloniale à l'histoire chargée est un des joyaux citadins du pays. Dans le centre, petit et facile à parcourir à pied, les cols blancs se pressent au pied des monuments blancs étincelants et des autres bâtisses, non moins blanches qui bordent les rues bien propres. Même le marché paraît impeccable (à l'échelle bolivienne) et les fruits et légumes sont superbes et superbement présentés.

221_robe_noire__mur_blancOn flane donc un peu dans ses rues, on cherche le musée des enfants (Tanga Tanga) sur les hauteurs qui est apparemment parti sans laisser d'adresse, on visite le musée d'anthropologie et ses nombreux vestiges précolombiens, le musée colonial et ses 'œuvres d'art' presque uniquement religieuses, et on flane encore. La ville a beau être l'une des plus agréable qu'on ait croisé depuis longtemps, on la quitte déjà dès le deuxième jour pour un petit tour à la campagne.

235___gauche__le_crat_re_de_MaraguaDans la Cordillera de Los Frailes se trouve le village de Maragua, au centre d'un cratère (pas volcanique) dont les bords rappellent ceux de la vallée de Toro-Toro, et qu'on atteint en quelques heures de jolie piste. Les habitants sont sympas, la nature n'est pas spectaculaire mais très agréable entre champs de blé et passages de chèvres; 228_balade___Maragua227_Autostoppeuse__contente_on se promène vers la crête du cratère. Zoé traine, donc Nico râle, mais tout ça n'affecte pas (trop) la tranquillité de la balade. Dommage cependant qu'on la fasse Le jour d'hiver, ciel gris et température à peine au-dessus de 10°C, on n'avait pas connu ça depuis longtemps! L'hiver est bien en train de s'installer doucement!

Pendant que Nico redescend avec les enfants qui jouent sur les dômes de sable et de terre, Mariane continue 1 heure plus loin vers un autre site de traces de dinosaures.

text_only_165Des traces d'ailleurs, il y en a partout dans cette région. Les plus impressionnantes (bien qu'on ne puisse pas les approcher) sont probablement celles qui couvrent le 'mur' de la cimenterie Fancesa, à la sortie de Sucre. Cette face de 200m de long pour 50 de haut est en effet couverte d'empreintes de plusieurs sortes de dinos... ils ne marchaient bien sûr pas sur les murs, mais le plateau d'argile a eu le temps de se redresser depuis leur passage! La cimenterie en a profité pour faire un 'musée' de reproductions de sauriens (bien fait) qui plait beaucoup aux enfants.

Des heures de piste en défoncée ou en travaux (ce qui revient au même) nous attendent. On connait la première partie déjà empruntée pour venir à Sucre, on espère la suite meilleure... il n'en est rien! Mais ce qui nous gène le plus, ce sont les 'piscines' de poussière dans lesquelles on disparaît, puis cette terre ultra fine nous envahi même si on prend la peine de tout fermer. Tout ça ne gâche pas heureusement la vue de ces montagnes et vallées, aux falaises colorées, aux sommets arrondis, et aux nombreuses variétés de cactus. 2 jours plus tard, nous retrouvons l'asphalte peu avant d'arriver à Samaipata, joli village niché à 1800m dans une relative fraicheur. Le village est joli, un peu trop habité par des immigrants allemands qui le transforment tranquillement en un village trop touristique. A une dizaine de kilomètre, le sommet rocheux d'une montagne servit à une civilisation pré-inca encore peu connue de site religieux et de ville. 243_la_roche_sculpt_e_d_El_FuerteAu centre d'El Fuerte se dresse en effet une immense roche monolithique arrondie sculptée de toute parts dont on devine qu'elle pût être un lieu majeur de prières, dressé entre les plaines de l'orient et la cordillère des Andes.

C'est notre dernière étape avant ce qui nous fait « peur »: la descente dans les plaines brûlantes et humides de l'est bolivien!

On arrive à Santa-Cruz par un jour venté, et les nuits sont... presque fraiches! Enfin, suffisamment pour qu'on puisse dormir. Courte escale donc dans cette ville au centre colonial, et on continue sans attendre sur le circuit de missions. Au début du XVIIIème, des moines jésuites, en plus de leur objectif de convertir les masses, ont fondé une société hiérarchique organisée en respectant presque les autochtones. En tout cas, ça se serait fait dans une relative douceur et acceptation des locaux. 254_Mission_j_suite_de_San_JavierCa fonctionnait tellement bien qu'ils furent finalement chassés par les dirigeants espagnols pour cause d'entrave à l'établissement de leur modèle de société. Il reste ses superbes missions, dont le prêtre architecte musicien suisse Martin Schmidt est à l'origine. A part celle en pierre de San Jose de Chiquitos, ces édifices de bois mêlent sculptures et décorations picturales harmonieuses au cœur de places de village 'assorties', à l'ambiance bien tranquille.

269_Paysage_des_llanos_de_ChiquitosSans presque s'en rendre compte, nous sommes également passés en quelques jours (et définitivement pour notre voyage) d'un paysage de plateaux de haute altitude semi-désertiques, à une plaine à la végétation tropicale luxuriante. Ici, les lamas ont laissé la place aux zébus, les condors aux toucans, les viscachas aux singes, les cactus apparus pendant la descente ont été remplacés par des palmiers. Bienvenue dans l'autre Bolivie!


19 mai 2010

text_only_164Au terme de ce circuit des missions, à San Jose de Chiquitos, on rencontre dans leur hôtel tout neuf Jerôme, Sophie et leur fille Swanne (www.villachiquitana.com). Ils se lancent en effet dans une nouvelle aventure sédentaire après leur 3 ans de tour du monde en scooter suivis de nombreuses années de conférences en France et au Québec. Ils nous reçoivent comme des princes et partagent avec nous les récits de leurs aventures passées et présentes, tout en nous donnant des tonnes d'information sur la région... 275_en_balade_avec_Swannependant que les enfants se baignent et jouent avec Swanne. On restera plusieurs jours, en se promenant un tout petit peu et en jouant les hôteliers en donnant un coup de main par-ci par-là.

Direction Brésil! Le temps gris nous fait abandonner notre plan de visite de Santiago de Chiquitos, mais on croise sur la route Patrice, Hélène, Solène et Timothé et on les convainc de passer la soirée avec nous à Aguas Calientes: les sources chaudes peut-être les plus surprenantes qu'on ait testées, et on en a testé pas mal!

281_Mariane_ne_touche_pas_le_fond_La rivière coule chauffée par des résurgences à près de 40°C. Rien d'étonnant, si ce n'est que ces résurgences qui font s'agiter le sable sous la surface forment des 'trous' dans lesquels on peut se tenir debout, de l'eau jusqu'à la taille... sans toucher le fond! Et elles sont assez nombreuses pour chauffer une large rivière sur un kilomètre et demi de long! Les locaux nous disent même qu'on peut se baigner dans de l'eau tiède pendant les 5 prochains kilomètres!!!

Alors les touristes abondent. Non, pas tout à fait le genre de touristes qu'on rencontre habituellement: des familles entières de Mennonites (les moins conservateurs) débarquent pour profiter du lieu. A notre passage, il y avait au moins 3 familles (soit environ 50 personnes! Chaque couple ayant facilement 10-12 enfants!). La curiosité est réciproque, et Hélène et Mariane sont même gênées par les regards bien qu'elles portent des tenues plus que descentes pour nous (les femmes se baignent sans quitter leurs robes et foulards, les hommes gardent leur salopette!). 278_Femmes_M_nonites_au_bainLes Mennonites rejettent (normalement, pour les purs et durs) toute forme de modernisme. Ils vivent comme agriculteurs et éleveurs, dans des endroits reculés où on ne les embête pas. Les hommes travaillent au champ, les femmes à la maison. Ils parlent le 'bas-allemand', une sorte d'allemand du moyen age, d'où ils sont originaires (originaires autant d'Allemagne que du moyen-age!). Ils ont fuit les difficultés d'exercer leur 'religion' vers le Canada, puis le Mexique, le Bélize et maintenant la Bolivie. A l'écart du monde dans des colonies (sauf quelques hommes et nos 'aventuriers' d'Aguas Calientes), il maintiennent leurs grandes familles dans l'ignorance de leur origine. Et même un chef de famille qui parle espagnol nous croit à peine quand on lui dit qu'on peut mettre plus de 1000 photos dans la petite carte mémoire de notre appareil photo (Mariane n'arrivera pas bien sûr à lui expliquer qu'on peut les imprimer en passant par un ordinateur!).

Après ces quelques jours frais (l'hiver arrive, les jours alternent entre 18°C et 30°C), le soleil revient. Et c'est parfait pour s'aventurer dans le Pantanal bolivien. Jérôme nous avait conseillé cette piste qui traverse le Parc Otuquis pour la densité de sa faune... 287_Ca_manOn n'a pas été déçus! Une centaine de kilomètres de piste au milieu des toucans, pour parcourir les 20 derniers dans la plaine de type savane où poussent ça et là quelques 'ilôts' de palmiers, 288_Famille_de_Tuyuyusmais surtout de chaque côté de la piste, dans les tranchées, des centaines de caimans, des cerfs venus s'abreuver, des capibaras (rongeurs de la taille d'un gros cochon), un coati même, des serpents, et des oiseaux par milliers, dont le géant tuyuyu (plus d'un mètre debout, 2,5m au moins d'envergure) qui se repose sur la route quand on ne l'embête pas. Quel spectacle dont on profite sans croiser personne pendant 2 jours... Bouquet final bolivien!


27 mai 2010

275_Sur_la_piste_des_montagnes_de_San_JoseBien loin de l'image de ces volcans ou pics enneigés qui émergent des hauts plateaux à plus de 4000m, de ces quechuas et aymaras en tenue traditionnelle, c'est sur ce magnifique contraste, d'un pays qui nous a conquis du nord au sud et d'ouest en est, que nous quittons la Bolivie... magique!

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